Dans"Le Club des correspondants", franceinfo passe les frontiĂšres pour voir ce qui se passe ailleurs dans le monde. Aujourd'hui, direction le Maroc, l'Arabie saoudite et le Japon pour voir Il est une maniĂšre de lire la Bible comme un chemin Ă  parcourir. D'un chemin, on demande comment il est ; pentu, rocailleux... Mais d'abord oĂč il mĂšne. La parole de Dieu dit, Ă  chacun de ceux qui l'abordent comme un livre de vie, que ce chemin mĂšne Ă  Dieu. Dieu qui attend chacun de ses enfants – tel le pĂšre de l'enfant prodigue, Dieu qui accompagne chacun de nos pas, qui donne mission Ă  ses anges de te garder sur tous tes chemins » Ps 91, 11 et qui ne cesse de rĂ©pĂ©ter Je serai avec toi ». Comme toute rencontre se prĂ©pare, il y aura, au cours de la vie terrestre, des avant-goĂ»ts de celle qui nous est promise au bout du chemin. Le pĂšlerinage est une anticipation de la rencontre du pĂšlerinage dans le Premier TestamentLa Tora au sens des cinq premiers livres de la Bible ordonne au peuple d'IsraĂ«l Trois fois par an, tout mĂąle sera vu Ă  la face du MaĂźtre Seigneur » Ex 23, 17. Aux trois fĂȘtes dites de pĂšlerinage » littĂ©ralement marches Ă  pied » que sont Pesah la PĂąque, Chavouot la PentecĂŽte et Soukkot la fĂȘte des Tentes, le peuple particuliĂšrement les hommes en raison des difficultĂ©s que la marche Ă  pied pourrait occasionner aux femmes et aux enfants Ă©tait convoquĂ© par Dieu. Lors de ce rendez-vous fixĂ© par Dieu lui-mĂȘme, dans sa demeure qu'est le Temple de JĂ©rusalem, chacun sera vu par Dieu et verra Dieu seul l'hĂ©breu permet cette double lecture. Dans cette rencontre, il y a donc vision rĂ©ciproque ». Mais Dieu n'ayant pas de corps, donc pas d'yeux, l'ĂȘtre humain ne peut le voir de ses yeux... c'est d'une autre vision » qu'il s'agit comme s'il voyait l'invisible » dira la lettre aux HĂ©breux 11, 27.OĂč Ă©tait fixĂ© ce rendez-vous avec Dieu ? Au lieu qu'il a choisi... » Dt 16, 16, c'est-Ă -dire au Temple de JĂ©rusalem. Dieu a choisi d'y demeurer, d'y faire habiter sa prĂ©sence, trĂšs prĂ©cisĂ©ment dans le Saint des saints » oĂč Ă©tait dĂ©posĂ©e l'arche d'Alliance avec les Tables de la Loi et oĂč le Grand PrĂȘtre pĂ©nĂ©trait une fois l'an, le jour de Kippour, le grand chaque annĂ©e, trois fois l'an, le peuple s'avançait... vers la maison de Dieu, parmi les cris de joie, l'action de grĂąces, la rumeur de la fĂȘte » Ps 42, 5.L'appellation Psaumes des montĂ©es » Ps 120-134 vient sans doute, entre autres sens, de ce que ces psaumes Ă©taient chantĂ©s lors des montĂ©es » du peuple Ă  JĂ©rusalem pour ces fĂȘtes de pĂšlerinage. JĂ©rusalem est entourĂ©e de collines, ce qui justifie le terme montĂ©e ». Quelle joie quand on m'a dit Allons Ă  la maison du Seigneur ! Enfin nos pieds s'arrĂȘtent dans tes portes, JĂ©rusalem » Ps 122, 1-2.Le fait que la montĂ©e Ă  JĂ©rusalem ait lieu trois fois par an, et qui plus est tous les ans, manifeste bien que cet Ă©vĂ©nement n'est pas d'un moment, risquant ainsi de s'effacer avec le temps, mais comme un besoin de la vie avec Dieu on ne se suffit pas d'une seule rencontre avec celui qu'on aime...Le Premier Testament nous apprend deux choses essentielles sur le pĂšlerinage. Tout d'abord il est pour Dieu Trois fĂȘtes de pĂšlerinage tu cĂ©lĂ©breras pour moi dans l'annĂ©e » Ex 23, 14. La dĂ©marche est pour le Seigneur. Par ailleurs, le prĂ©cepte s'adresse soit Ă  l'individu Tu cĂ©lĂ©breras... », soit au peuple – dans les textes parallĂšles – ...les solennitĂ©s auxquelles vous les convoquerez... » Lv 23. Ce changement de personne veut peut-ĂȘtre nous enseigner que si la dĂ©marche de pĂšlerinage se fait en communautĂ©, chacun, Ă  titre personnel, doit s'y engager. L'individu ne peut se satisfaire de ce que le groupe assume il doit y prendre sa part, y engager sa le Nouveau TestamentLes trois fĂȘtes de pĂšlerinage sont observĂ©es par JĂ©sus comme par ses disciples. Ses parents se rendaient chaque annĂ©e Ă  JĂ©rusalem pour la fĂȘte de la PĂąque » Lc 2, 41. Ils venaient alors de Nazareth oĂč ils habitaient. C'est durant un de ces pĂšlerinages que JĂ©sus, ĂągĂ© de 12 ans » – l'Ăąge lĂ©gal dans le judaĂŻsme pour l'observance des prĂ©ceptes – les accompagna À l'insu de ses parents, il resta Ă  JĂ©rusalem... et il advint, au bout de trois jours, qu'ils le trouvĂšrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les Ă©coutant et les interrogeant... » Lc 2, 46.L'Ă©vangĂ©liste Jean mentionne lui aussi l'observance du pĂšlerinage par JĂ©sus et ses disciples. II y eut la fĂȘte des juifs [et la fĂȘte » dĂ©signe Soukkot, la fĂȘte des Tentes] et JĂ©sus monta Ă  JĂ©rusalem » 5, 1. JĂ©sus parcourait la GalilĂ©e. [...] Or la fĂȘte juive des Tentes Ă©tait proche [...]. JĂ©sus dit [Ă  ses disciples] “Vous, montez Ă  la fĂȘte ; moi, je ne monte pas Ă  cette fĂȘte parce que mon temps n'est pas encore accompli”. [...] Mais quand ses frĂšres furent montĂ©s Ă  la fĂȘte, alors il y monta lui aussi [...] en secret. [...] On Ă©tait dĂ©jĂ  au milieu de la fĂȘte [celle-ci dure huit jours] lorsque JĂ©sus monta au Temple et se mit Ă  enseigner » Jn 7, 1... 14. Le jour de la PentecĂŽte Ă©tant arrivĂ© [il s'agit bien sĂ»r de Chavouot, la PentecĂŽte juive], ils se trouvaient tous ensemble dans un mĂȘme lieu [...] et tous furent remplis de l'Esprit Saint » Ac 2, 1-5.Nous avons donc le tĂ©moignage que chacune des trois fĂȘtes de pĂšlerinage Ă©tait observĂ©e par JĂ©sus, ses parents et ses disciples. Leur dĂ©marche Ă©tait bien communautaire Le croyant dans la caravane [...] ils se mirent Ă  le rechercher parmi leurs parents et connaissances... » Le 2, 44 et elles Ă©taient dirigĂ©es vers Dieu Ne saviez-vous pas que je dois ĂȘtre dans la maison de mon PĂšre ? » Lc 2, 49.Aujourd'hui, qu'en est-il, pour le peuple juif, de ces montĂ©es » Ă  JĂ©rusalem ?En effet, il n'y a plus de Temple le second Temple a Ă©tĂ© dĂ©truit par les Romains en l'an 70. Pour les juifs, la prĂ©sence de Dieu s'est alors retirĂ©e » et cette absence est cĂ©lĂ©brĂ©e dans le deuil, le 9 av qui, selon le calendrier juif, tombe gĂ©nĂ©ralement au mois d'aoĂ»t. Pas seulement dans le deuil, mais aussi dans la priĂšre d'espĂ©rance que Dieu reviendra demeurer au milieu de son Temple, il ne reste pas pierre sur pierre » Mt 24, 2, ce qu'il reste aujourd'hui, c'est un mur de soutĂšnement le mur occidental – parce que tournĂ© vers l'Occident – appelĂ© plus communĂ©ment et improprement mur des Lamentations. C'est le lieu saint du peuple juif, le seul lieu saint, vers lequel affluent les communautĂ©s comme les individus, le shabbat et les jours de fĂȘte. Il soutient l'esplanade du Temple sur laquelle, indĂ©pendamment de toute raison politique, les juifs religieux ne peuvent marcher de peur de fouler le sol de ce qui fut le Saint des saints oĂč seul pĂ©nĂ©trait le Grand PrĂȘtre, une fois l'an. C'est pour cela que le lieu de pĂšlerinage se limite au terrain attenant au mur de y vient du pays certes, mais aussi de tous les coins de la diaspora pour cĂ©lĂ©brer bar-mitswa l'accĂšs Ă  la majoritĂ© religieuse Ă  l'Ăąge de 13 ans pour les garçons, 12 ans pour les filles. Aussi Ă  l'occasion de mariages, sans parler des shabbat de l'annĂ©e, qui sont autant d'occasions d'anticiper la rencontre dĂ©finitive avec le Mur symbolise vraiment pour les croyants la prĂ©sence de Dieu Ă  travers son absence. Dans les fissures de ses pierres, ils glissent des petits papiers sur lesquels sont notĂ©es leurs intentions de priĂšre. C'est ainsi que lors de son dernier voyage en Terre sainte, le dimanche 26 mars 2000, le Pape Jean-Paul II a introduit entre les pierres du mur une feuille sur laquelle il avait formulĂ© une demande de repentance de l'Église en ces termes Dieu de nos PĂšres, tu as choisi Abraham et sa descendance pour que ton Nom soit apportĂ© aux nations. Nous sommes profondĂ©ment attristĂ©s par le comportement de ceux qui, au cours de l'histoire, les ont fait souffrir, eux qui sont tes fils et, en demandant pardon, nous voulons nous engager Ă  vivre une authentique fraternitĂ© avec le Peuple de l'Alliance » 2.Le mur occidental demeure Ă  travers les Ăąges le haut-lieu oĂč le juif rencontre Dieu il voit Dieu selon les termes bibliques car c'est lĂ  que Dieu, pour la premiĂšre fois, a manifestĂ© sa prĂ©sence ; c'est lĂ  encore qu'il rassemblera l'humanitĂ© Ă  la fin des temps, dans la citĂ© sainte, JĂ©rusalem cf. Ap 21-22.PĂšlerinage chrĂ©tien en Terre sainteGrandement facilitĂ©s par les moyens de communication moderne, les voyages sont aujourd'hui le fait de nombreux habitants de la planĂšte. La Terre sainte est une destination trĂšs frĂ©quente pour les chrĂ©tiens qui affluent Ă  JĂ©rusalem d'Europe, des AmĂ©riques et d'Australie. Depuis quelques annĂ©es, les visiteurs arrivent mĂȘme d'Asie, le plus souvent avec un intĂ©rĂȘt purement culturel puisque les chrĂ©tiens sont trĂšs minoritaires en pĂšlerins europĂ©ens, toutes gĂ©nĂ©rations confondues, sont habituellement attirĂ©s par le pays de JĂ©sus », soucieux qu'ils sont de mettre leurs pas dans les siens. Et le pĂšlerinage type va de BethlĂ©em Ă  Nazareth pour revenir Ă  JĂ©rusalem en ayant fait, bien sĂ»r, le dĂ©tour » par la GalilĂ©e. Il arrive pourtant que la premiĂšre Ă©tape soit celle du dĂ©sert du NĂ©guev, dans les meilleurs cas en venant du mont effet, l'histoire du salut, accomplie mais non achevĂ©e en JĂ©sus de Nazareth commence avec l'Ă©lection du peuple juif et l'Alliance scellĂ©e avec Abraham. La liturgie de la nuit pascale propose comme premiĂšre lecture la sortie d'Égypte, la libĂ©ration de l'esclavage, sans laquelle le service de Dieu, signifiĂ© par les Dix Paroles du SinaĂŻ, resterait lettre morte. JĂ©sus n'est pas nĂ© en gĂ©nĂ©ration spontanĂ©e », mais au sein d'un peuple, le peuple juif et ce peuple a une histoire, une histoire avec Dieu... Si un pĂšlerinage est une rencontre avec Dieu, elle ne peut faire l'Ă©conomie de l'histoire de ce peuple sans laquelle la vie de JĂ©sus est coupĂ©e Ă  la racine !Et puisque notre foi chrĂ©tienne nous fait professer que Dieu s'est incarnĂ©, comment ne pas s'intĂ©resser au peuple de JĂ©sus vivant sur cette terre ? Depuis soixante-deux ans, deux peuples frĂšres s'affrontent en habitant pas et ne pouvant comprendre le lien viscĂ©ral qui unit tout juif Ă  la Terre de ses ancĂȘtres, nous devons nous garder de juger les Ă©vĂ©nements dramatiques qui s'y dĂ©roulent, dĂ©sinformĂ©s que nous sommes souvent par des mĂ©dias en quĂȘte de sensationnel. Quoi qu'il en soit, nous sommes marquĂ©s par la situation politique telle que nous la connaissons. Pourtant, dĂšs que nous sommes lĂ -bas, force nous est de reconnaĂźtre que cette situation n'est pas celle que nous envisagions de loin. On peut rencontrer des Palestiniens, on peut rencontrer des IsraĂ©liens, bien sĂ»r Ă  condition de l'avoir prĂ©vu comme ailleurs, les uns et les autres ont leurs occupations ils n'attendent pas le pĂšlerin !Rencontrer les habitants est important Ă  plusieurs titres. Toute rencontre fait avancer dans la connaissance. On peut par exemple assister Ă  un office dans une synagogue JĂ©sus s'y rendait le shabbat Mt 13, 53. La rencontre permet souvent de voir chanceler les prĂ©ju­gĂ©s... Les uns et les autres sont des ĂȘtres humains avec leurs soucis, leurs craintes, leurs amours, leurs dĂ©fauts et leur grandeur, leur instinct de violence et leur aspiration Ă  la paix. Puisque nous profes­sons l'incarnation de notre Dieu, il nous faut aller Ă  la rencontre de l'humanitĂ© qui, aujourd'hui, vit sur cette terre de souffrance les IsraĂ©liens comme les Palestiniens nous montreront un visage Ă  la fois moins repoussant et moins pur que nous ne le pensions de JĂ©sus, la rencontre de Dieu, pour les chrĂ©tiens, passe par des hommes. Le pĂšlerinage en Terre sainte se doit d'ĂȘtre une rencontre avec les hommes, tous les hommes qui y habitent, et pas seulement une visite de lieux dont on sait que, pour la plupart, ils ne peuvent ĂȘtre authentiques. Il est vrai que, malgrĂ© cette incertitude historique, le message dĂ©livrĂ© sur les lieux » frappe davantage les esprits et, par lĂ , pĂ©nĂštre plus profondĂ©ment dans les la rencontre avec Dieu est la finalitĂ© de la vie de tout homme, le pĂšlerinage est un temps fort qui redonne souffle, Ă©lan et joie Ă  celui qui est fatiguĂ©... Le pĂšlerinage est aussi lumiĂšre sur la la majoritĂ© des chrĂ©tiens, cette rencontre de Dieu se prĂ©pare dans la rencontre avec les hommes.

LephĂ©nomĂšne est Ă©trange : des fans en dĂ©lire, des flashs de paparazzi qui crĂ©pitent, une retransmission mondiale Certains groupes de personnes, voire une sociĂ©tĂ© toute entiĂšre, se mettent Ă  aduler une personne, non pas tant pour elle-mĂȘme, mais pour leurs crĂ©ations, leur image. Pour les plus grandes stars, ce qu’elles dĂ©gagent parvient Ă  dĂ©placer les foules, Ă 

1er couplet Il faut que j'aille voir ailleurs d'autres cieux et d'autres fleurs Et s'il n'y a pas de chemin je saurai bien tracer le mien. Je pars oui mais je n'oublie rien de mon passĂ© ni de mes liens Et j'ai glissĂ© dans mes bagages bien plus que des images RefrainLe monde m'appelle ! Le monde m'attend ! La vie est si belle Je ne veux pas perdre mon temps. 2e couplet Je ne peux pas me contenter de la maison ou du lycĂ©e Tous les autres ont tant Ă  m'apprendre, ils m'aideront Ă  mieux me comprendre Je ne veux pas baisser les bras, ailleurs on a besoin de moi MĂȘme si parfois c'est difficile, je sais que je peux ĂȘtre utile. Refrain 3e couplet Non je ne veux pas rejeter ce que mes parents m'ont donnĂ© Mais si ils m'ont offert la vie, c'est pour la vivre comme j'ai envie Et je construirai ma maison, diffĂ©rente de leur maison Je leur emprunterai des pierres, mais la ferai Ă  ma maniĂšre Refrain Musique Philippe Bancon Paroles Marydo Pellarini Lemonde attend le passage des saints LĂ  oĂč les Saints passent, Dieu passe avec eux, Soyez Saint comme Dieu! (bis) 2-Dieu nous te louons Dieu nous te louons, Seigneur nous ï»żMĂ©diathĂšque Domini Le monde attend le passage des saints Auteur Soeur Teresa Domini Dossier Le Salut et la Vie Ă©ternelle Date 01/11/2016 DurĂ©e 4509 Description Enseignement de sr Teresa Domini pour la session de Toussaint 2016 le monde attend le passage des saints ! Recherche personnalisĂ©e dans le site Merci Ă  tous ceux qui veulent nous aider pour la premiĂšre tranche des travaux sur le Site Notre-Dame des Neiges Ă  Saint-Pierre-de-Colombier ! Les travaux ont bien commencĂ© en mai 2019. Merci pour votre aide, petite ou grande, qui nous aidera Ă  rĂ©aliser ce projet de nos Fondateurs, tout Ă  la gloire de Notre-Dame des Neiges. Pour nous aider, vous pouvez envoyer vos dons en prĂ©cisant don pour le Site NDN », et en indiquant dans chaque cas si vous souhaitez un reçu fiscal merci alors de nous communiquer votre adresse - par chĂšque Ă  l'ordre de Famille Missionnaire de Notre Dame » envoyĂ©s Ă  FMND - Site NDN 65 rue du Village 07450 Saint-Pierre de Colombier - par virement contactez-nous ! Nous vous remercions et vous assurons de nos priĂšres auprĂšs de la Sainte Famille JĂ©sus, Marie et Joseph. Podcast des offices Podcast des enseignements Recherche dans la mĂ©diathĂšque Domini WebTV Domini DIRECT - REPLAY AGENDA DOMINI - Prochaines activitĂ©s 1 Brisez le fer des vieilles lois Sur les chemins de l’esclavage. L’amour est votre unique loi, Prenez sans crainte ses passages. 2. Fini le temps des pas comptĂ©s, Finies les peurs qui dĂ©figurent ! L’amour se donne sans compter, Il est pour vous la vraie mesure. 3. Vous n’ĂȘtes plus des apprentis Suivant les rĂšgles de vos pĂšres. L
Listen to Notre-Dame de Vie Le Monde Attend Le Passage Des Saints MP3 song. Le Monde Attend Le Passage Des Saints song from album Je veux voir Dieu is released in 2007. The duration of song is 000425. The song is sung by Notre-Dame de Vie. Related Tags Le Monde Attend Le Passage Des Saints, Le Monde Attend Le Passage Des Saints song, Le Monde Attend Le Passage Des Saints MP3 song, Le Monde Attend Le Passage Des Saints MP3, download Le Monde Attend Le Passage Des Saints song, Le Monde Attend Le Passage Des Saints song, Je veux voir Dieu Le Monde Attend Le Passage Des Saints song, Le Monde Attend Le Passage Des Saints song by Notre-Dame de Vie, Le Monde Attend Le Passage Des Saints song download, download Le Monde Attend Le Passage Des Saints MP3 song
Lemonde attend le passage des saints (Canon) A. Je veux voir Dieu, le voir de mes yeux, Joie sans fin des bienheureux, Je veux voir Dieu. B. IlluminĂ© par l’Esprit, baptisĂ© dans le Feu tu es

Carnet de chants scouts Tra-son > Je veux voir Dieu > Tra-son, carnet de chants scouts >Je veux voir Dieu Je veux voir Dieu Je veux voir Dieu, le voir de mes yeux. Joie sans fin des bienheureux, je veux voir Dieu. Le monde attend le passage des saints, LĂ  oĂč les Saints passent Dieu passe avec eux Soyez Saint comme Dieu ! bis IlluminĂ© par l'Esprit, BaptisĂ© dans le feu Tu es devenu lumiĂšre de Dieu.

Ilest chantĂ© par les 24 anciens, les prĂȘtres qui lui sont associĂ©s : “ Et ils chantent un chant nouveau, en disant : ‘ Tu es digne de prendre le rouleau et d’en ouvrir les sceaux, car tu as Ă©tĂ© tuĂ© et avec ton sang tu as achetĂ© pour Dieu des gens de toute tribu, et langue, et peuple, et nation. ’ ” (RĂ©vĂ©lation 5:9). Chapitre neuf Qui dominera le monde ? 1-3. Racontez le rĂȘve et les visions que Daniel eut dans la premiĂšre annĂ©e du rĂšgne de Belshatsar. LA PROPHÉTIE captivante de Daniel nous ramĂšne Ă  prĂ©sent Ă  la premiĂšre annĂ©e de Belshatsar, roi de Babylone. VoilĂ  longtemps que Daniel est exilĂ© dans cette ville, mais sa fidĂ©litĂ© Ă  JĂ©hovah n’a jamais faibli. ÂgĂ© maintenant de plus de 70 ans, le fidĂšle prophĂšte voit “ un rĂȘve et des visions de sa tĂȘte sur son lit ”. Or, ces visions l’effraient terriblement. — Daniel 71, 15. 2 “ Voyez, s’exclame Daniel les quatre vents des cieux soulevaient la mer immense. Et quatre bĂȘtes Ă©normes montaient de la mer, chacune Ă©tant diffĂ©rente des autres. ” Quelles bĂȘtes surprenantes ! La premiĂšre est un lion ailĂ©, et la deuxiĂšme est semblable Ă  un ours. Puis vient un lĂ©opard Ă  quatre ailes et Ă  quatre tĂȘtes ! La quatriĂšme bĂȘte, extraordinairement forte, a de grandes dents de fer et dix cornes. Au milieu de ses dix cornes s’élĂšve une “ petite ” corne, qui a “ des yeux comme des yeux d’homme ” et une bouche qui profĂšre de grandes choses ’. — Daniel 72-8. 3 Les visions suivantes de Daniel se dĂ©roulent au ciel. L’Ancien des jours est assis sur un trĂŽne dans la gloire ; il siĂšge en Juge dans le Tribunal cĂ©leste. Mille milliers le servent, et dix mille fois dix mille se tiennent devant lui. ’ Il condamne les bĂȘtes, leur ĂŽte la domination et dĂ©truit la quatriĂšme bĂȘte. Une domination durable sur “ les peuples, communautĂ©s nationales et langues ” est confiĂ©e Ă  “ quelqu’un de semblable Ă  un fils d’homme ”. — Daniel 79-14. 4. a AuprĂšs de qui Daniel cherche-​t-​il des renseignements dignes de foi ? b Pourquoi ce que Daniel vit et entendit cette nuit-​lĂ  est-​il important pour nous ? 4 “ Quant Ă  moi, dit Daniel, mon esprit fut angoissĂ© au-dedans de moi Ă  cause de cela, et les visions de ma tĂȘte m’effrayaient. ” Il cherche donc auprĂšs d’un ange “ des renseignements dignes de foi sur tout cela ”. L’ange lui fournit “ l’interprĂ©tation des choses ”. Daniel 715-28. Ce que Daniel vit et entendit cette nuit-​lĂ  revĂȘt un grand intĂ©rĂȘt pour nous, car il eut un aperçu d’évĂ©nements mondiaux Ă  venir qui se dĂ©rouleraient jusqu’à notre Ă©poque, oĂč “ quelqu’un de semblable Ă  un fils d’homme ” reçoit la domination sur tous “ les peuples, communautĂ©s nationales et langues ”. Avec l’aide de la Parole et de l’esprit de Dieu, nous aussi nous pouvons comprendre le sens de ces visions prophĂ©tiques*. QUATRE BÊTES MONTENT DE LA MER 5. Que symbolise la mer agitĂ©e par les vents ? 5 “ Quatre bĂȘtes Ă©normes montaient de la mer ”, dĂ©clara Daniel Daniel 73. Que symbolisait cette mer agitĂ©e par les vents ? Des annĂ©es plus tard, l’apĂŽtre Jean vit une bĂȘte sauvage Ă  sept tĂȘtes sortir de la “ mer ”. Cette mer reprĂ©sentait “ des peuples, et des foules, et des nations, et des langues ”, la grande partie de l’humanitĂ© qui est brouillĂ©e avec Dieu. La mer est donc un symbole appropriĂ© des masses d’humains Ă©loignĂ©s de Dieu. — RĂ©vĂ©lation 131, 2 ; 1715 ; IsaĂŻe 5720. 6. Que figurent les quatre bĂȘtes ? 6 “ Quant Ă  ces bĂȘtes Ă©normes, indiqua l’ange de Dieu, parce qu’elles sont quatre, il y a quatre rois qui se lĂšveront de la terre. ” Daniel 717. L’ange identifia donc les quatre bĂȘtes vues par Daniel Ă  “ quatre rois ”. Ces bĂȘtes reprĂ©sentent par consĂ©quent des puissances mondiales. Mais lesquelles ? 7. a Que disent certains commentateurs de la Bible au sujet de la vision des quatre bĂȘtes vue en rĂȘve par Daniel et de l’image immense dont rĂȘva le roi Neboukadnetsar ? b Que reprĂ©sentent les quatre parties en mĂ©tal de l’image ? 7 Les commentateurs de la Bible Ă©tablissent couramment un lien entre la vision des quatre bĂȘtes vue en rĂȘve par Daniel et l’image immense dont rĂȘva Neboukadnetsar. Par exemple, la Bible Pirot-Clamer dĂ©clare “ Les quatre grandes bĂȘtes [en Daniel chapitre 7] correspondent aux quatre parties de la statue que Nabuchodonosor avait vue en songe, II. ” La Traduction ƒcumĂ©nique de la Bible dit “ Les quatre BĂȘtes qui montent de la mer Ă©voquent la succession des empires humains, selon un canevas qu’on rencontrait dĂ©jĂ  dans le ch. 2. ” Les quatre puissances mondiales reprĂ©sentĂ©es par les quatre mĂ©taux du rĂȘve de Neboukadnetsar Ă©taient l’Empire babylonien la tĂȘte en or, la Puissance mĂ©do-perse la poitrine et les bras en argent, la GrĂšce le ventre et les cuisses en cuivre et l’Empire romain les jambes en fer* Daniel 232, 33. Examinons en quoi ces royaumes correspondent aux quatre bĂȘtes Ă©normes vues par Daniel. FÉROCE COMME UN LION, RAPIDE COMME UN AIGLE 8. a Quelle description Daniel fit-​il de la premiĂšre bĂȘte ? b Quel empire la premiĂšre bĂȘte reprĂ©sentait-​elle, et en quoi se comporta-​t-​il comme un lion ? 8 Quelles bĂȘtes impressionnantes s’offrirent au regard de Daniel ! Il en dĂ©crivit une ainsi “ La premiĂšre Ă©tait comme un lion, et elle avait des ailes d’aigle. Je continuai de regarder jusqu’à ce que ses ailes soient arrachĂ©es ; elle fut soulevĂ©e de terre et mise debout sur deux pieds comme un homme, et on lui donna un cƓur d’homme. ” Daniel 74. Cette bĂȘte figurait la mĂȘme domination que celle reprĂ©sentĂ©e par la tĂȘte en or de l’image immense la Puissance mondiale babylonienne 607-539 avant notre Ăšre. Comme un “ lion ”, un prĂ©dateur, Babylone dĂ©vora cruellement des nations, parmi lesquelles le peuple de Dieu JĂ©rĂ©mie 45-7 ; 5017. Comme s’il avait des ailes d’aigle, ce “ lion ” volait de conquĂȘte en conquĂȘte avec agressivitĂ©. — Lamentations 419 ; Habaqouq 16-8. 9. Quels changements la bĂȘte semblable Ă  un lion subit-​elle, et quelles en furent les consĂ©quences ? 9 Par la suite, le lion ailĂ© unique eut les ailes “ arrachĂ©es ”. Vers la fin du rĂšgne de Belshatsar, Babylone perdit sa rapiditĂ© dans les conquĂȘtes ainsi que sa suprĂ©matie, comparable Ă  celle du lion, sur les nations. Elle n’était pas plus rapide qu’un homme sur deux pieds. Puisqu’elle reçut “ un cƓur d’homme ”, elle s’affaiblit. N’ayant plus “ le cƓur du lion ”, Babylone ne pouvait plus se comporter en reine “ parmi les bĂȘtes de la forĂȘt ”. Voir 2 Samuel 1710 ; Mika 58. Une autre bĂȘte Ă©norme la vainquit. VORACE COMME UN OURS 10. Quelle succession de souverains l’“ ours ” symbolisait-​il ? 10 “ Voyez, dĂ©clara Daniel, une autre bĂȘte, une deuxiĂšme, semblable Ă  un ours. Elle se dressait sur un cĂŽtĂ©, et il y avait trois cĂŽtes dans sa gueule, entre ses dents ; et voici ce qu’on lui disait LĂšve-​toi, mange beaucoup de chair. ’ ” Daniel 75. Le roi symbolisĂ© par l’“ ours ” Ă©tait le mĂȘme que celui reprĂ©sentĂ© par la poitrine et les bras en argent de la grande image la succession des souverains mĂ©do-perses 539-331 avant notre Ăšre qui commença avec Darius le MĂšde et Cyrus le Grand pour se terminer avec Darius III. 11. En quel sens l’ours symbolique se dressait-​il sur un cĂŽtĂ© et avait-​il trois cĂŽtes dans sa gueule ? 11 L’ours symbolique “ se dressait sur un cĂŽtĂ© ”, peut-ĂȘtre pour ĂȘtre prĂȘt Ă  attaquer et Ă  soumettre des nations, et ainsi Ă  garder la mainmise sur le monde. Cette position pouvait Ă©galement indiquer que la succession des souverains perses prendrait le dessus sur le seul roi mĂšde, Darius. Quant aux trois cĂŽtes entre les dents de l’ours, elles Ă©voquaient peut-ĂȘtre les trois directions dans lesquelles il Ă©tendit ses conquĂȘtes. En effet, l’“ ours ” mĂ©do-perse alla au nord prendre Babylone en 539 avant notre Ăšre. Puis il prit la direction de l’ouest, Ă  travers l’Asie Mineure et jusqu’en Thrace. Enfin, l’“ ours ” partit au sud Ă  la conquĂȘte de l’Égypte. Étant donnĂ© que le chiffre trois symbolise parfois l’intensitĂ©, les trois cĂŽtes soulignent peut-ĂȘtre aussi l’aviditĂ© de l’ours symbolique en matiĂšre de conquĂȘte. 12. L’ours symbolique obĂ©it Ă  l’ordre “ LĂšve-​toi, mange beaucoup de chair ”. Quelles en furent les consĂ©quences ? 12 L’“ ours ” obĂ©it aux paroles “ LĂšve-​toi, mange beaucoup de chair ” il attaqua des nations. En dĂ©vorant Babylone conformĂ©ment Ă  la volontĂ© divine, la Puissance mĂ©do-perse Ă©tait en mesure de rendre un prĂ©cieux service au peuple de JĂ©hovah. C’est ce qu’elle fit, d’ailleurs voir “ Un monarque tolĂ©rant ”, page 149. GrĂące Ă  Cyrus le Grand, Ă  Darius Ier Darius le Grand et Ă  ArtaxerxĂšs Ier, la Puissance mĂ©do-perse libĂ©ra les captifs juifs de Babylone, puis les aida Ă  rebĂątir le temple de JĂ©hovah et Ă  rĂ©parer les murailles de JĂ©rusalem. Avec le temps, l’Empire mĂ©do-perse compta 127 districts administratifs, si bien que le mari de la reine Esther, AssuĂ©rus XerxĂšs Ier, “ rĂ©gnait depuis l’Inde jusqu’à l’Éthiopie ”. Esther 11. Cependant, une autre bĂȘte encore allait monter. RAPIDE COMME UN LÉOPARD AILÉ 13. a Que symbolisait la troisiĂšme bĂȘte ? b Que peut-​on dire de la rapiditĂ© de la troisiĂšme bĂȘte et du territoire qu’elle occupa ? 13 La troisiĂšme bĂȘte Ă©tait “ semblable Ă  un lĂ©opard, mais elle avait quatre ailes de crĂ©ature volante sur le dos. La bĂȘte avait quatre tĂȘtes, et vraiment on lui donna la domination ”. Daniel 76. Comme son Ă©quivalent, le ventre et les cuisses en cuivre de l’image vue en rĂȘve par Neboukadnetsar, ce lĂ©opard Ă  quatre ailes et quatre tĂȘtes symbolisait la succession des souverains macĂ©doniens, ou grecs, Ă  partir d’Alexandre le Grand. Avec l’agilitĂ© et la rapiditĂ© d’un lĂ©opard, Alexandre traversa l’Asie Mineure, descendit en Égypte et gagna la frontiĂšre ouest de l’Inde voir Habaqouq 18. Son royaume Ă©tait plus Ă©tendu que celui de l’“ ours ”, puisqu’il comprenait la MacĂ©doine, la GrĂšce et l’Empire perse. — Voir “ Un jeune roi Ă  la conquĂȘte du monde ”, page 153. 14. Comment le “ lĂ©opard ” eut-​il quatre tĂȘtes ? 14 Le “ lĂ©opard ” eut quatre tĂȘtes aprĂšs la mort d’Alexandre survenue en 323 avant notre Ăšre. Quatre de ses gĂ©nĂ©raux finirent par lui succĂ©der dans diffĂ©rentes parties de son royaume. SĂ©leucus obtint la MĂ©sopotamie et la Syrie. PtolĂ©mĂ©e dirigea l’Égypte et la Palestine. Lysimaque domina l’Asie Mineure et la Thrace, et Cassandre reçut la MacĂ©doine et la GrĂšce voir “ Un vaste royaume est divisĂ© ”, page 162. C’est alors que se leva une nouvelle menace. UNE BÊTE EFFRAYANTE S’AVÈRE DIFFÉRENTE 15. a DĂ©crivez la quatriĂšme bĂȘte. b Que symbolisait la quatriĂšme bĂȘte, et en quel sens dĂ©vorait-​elle et broyait-​elle tout ce qui se trouvait sur son passage ? 15 Daniel qualifia la quatriĂšme bĂȘte d’“ effrayante, terrible et extraordinairement forte ”. Il ajouta “ Et elle avait des dents de fer, de grandes dents. Elle dĂ©vorait et broyait, et ce qui restait, elle le foulait avec ses pieds. Elle Ă©tait quelque chose de diffĂ©rent de toutes les autres bĂȘtes qui Ă©taient avant elle, et elle avait dix cornes. ” Daniel 77. Cette bĂȘte effrayante vit le jour sous la forme du pouvoir politique et militaire de Rome. Peu Ă  peu, ce pouvoir prit le pas sur les quatre divisions hellĂ©nistiques de l’Empire grec, et en l’an 30 avant notre Ăšre Rome Ă©tait devenue la nouvelle puissance mondiale des prophĂ©ties bibliques. En soumettant tout ce qui se trouvait sur son passage par la force, l’Empire romain finit par couvrir un territoire qui englobait les Ăźles Britanniques, la plus grande partie de l’Europe, le pourtour mĂ©diterranĂ©en et les rĂ©gions au-delĂ  de Babylone jusqu’au golfe Persique. 16. Quel renseignement l’ange donna-​t-​il concernant la quatriĂšme bĂȘte ? 16 Daniel dĂ©sirait comprendre ce qu’était cette bĂȘte “ extraordinairement effrayante ” ; aussi Ă©couta-​t-​il attentivement l’explication de l’ange “ Et quant [Ă  ses] dix cornes de ce royaume dix rois se lĂšveront ; et un autre encore se lĂšvera aprĂšs eux, et lui, il sera diffĂ©rent des premiers, et il humiliera trois rois. ” Daniel 719, 20, 24. Qu’étaient ces “ dix cornes ” ou “ dix rois ” ? 17. Que symbolisent les “ dix cornes ” de la quatriĂšme bĂȘte ? 17 À mesure que Rome s’enrichit et s’enfonça dans la dĂ©cadence Ă  cause de la dĂ©bauche de sa classe dirigeante, elle perdit de sa puissance militaire. Avec le temps, le dĂ©clin de la force militaire romaine devint Ă©vident. Au bout du compte, ce puissant empire Ă©clata en de nombreux royaumes. Compte tenu que la Bible emploie souvent le chiffre dix pour indiquer ce qui est complet, les “ dix cornes ” de la quatriĂšme bĂȘte reprĂ©sentent tous les royaumes issus de la dissolution de Rome. — Voir DeutĂ©ronome 413 ; Luc 158 ; 1913, 16, 17. 18. Comment Rome continua-​t-​elle de dominer l’Europe pendant des siĂšcles aprĂšs la dĂ©position de son dernier empereur ? 18 Toutefois, la Puissance mondiale romaine ne disparut pas avec la dĂ©position de son dernier empereur, qui eut lieu Ă  Rome en 476 de notre Ăšre. Pendant des siĂšcles, la Rome papale continua de dominer l’Europe, sur le plan politique, et surtout sur le plan religieux. Elle domina au moyen du systĂšme fĂ©odal, dans lequel la plupart des habitants d’Europe Ă©taient assujettis Ă  un seigneur, et par-​delĂ  Ă  un roi. Et tous les rois reconnaissaient l’autoritĂ© du pape. C’est ainsi que le Saint Empire romain, dont la Rome papale Ă©tait le centre, prĂ©sida aux affaires du monde pendant toute la longue pĂ©riode de l’Histoire qu’on appelle l’ñge des tĂ©nĂšbres. 19. Selon un historien, quelle Ă©tait la diffĂ©rence entre Rome et les empires prĂ©cĂ©dents ? 19 Qui niera que la quatriĂšme bĂȘte Ă©tait diffĂ©rente de tous les autres royaumes ’ ? Daniel 77, 19, 23. À cet Ă©gard, l’historien H. G. Wells a Ă©crit “ La nouvelle puissance romaine [...] Ă©tait, sous plus d’un aspect, diffĂ©rente des grands empires qui avaient jusque-​lĂ  dominĂ© le monde civilisĂ©. [...] Elle domina [...] bientĂŽt le monde grec tout entier et sa population compta moins d’élĂ©ments hamitiques et sĂ©mitiques qu’aucune autre puissance jusqu’ici. [...] L’empire romain [...] fut donc une puissance [...] de type nouveau dans l’histoire. [...] La puissance de Rome n’avait Ă©tĂ© ni prĂ©vue ni prĂ©parĂ©e et les Romains se trouvĂšrent engagĂ©s, presque sans s’en rendre compte, dans une vaste expĂ©rience administrative. ” NĂ©anmoins, la quatriĂšme bĂȘte allait encore grandir. UNE PETITE CORNE PREND LE DESSUS 20. Qu’expliqua l’ange Ă  propos de la croissance d’une petite corne sur la tĂȘte de la quatriĂšme bĂȘte ? 20 “ Je continuai de considĂ©rer les cornes, dit Daniel, et, voyez une autre corne, une petite, monta au milieu d’elles, et trois des premiĂšres cornes furent arrachĂ©es de devant elle. ” Daniel 78. L’ange expliqua Ă  Daniel Ă  propos de cette croissance “ Un autre encore se lĂšvera aprĂšs eux [les dix rois], et lui, il sera diffĂ©rent des premiers, et il humiliera trois rois. ” Daniel 724. Qui est ce roi, quand se leva-​t-​il, et quels sont les trois rois qu’il humilia ? 21. Comment la Grande-Bretagne devint-​elle la petite corne symbolique de la quatriĂšme bĂȘte ? 21 ConsidĂ©rez les Ă©vĂ©nements suivants. En 55 avant notre Ăšre, le gĂ©nĂ©ral romain Jules CĂ©sar envahit la Bretagne aujourd’hui la Grande-Bretagne, mais ne rĂ©ussit pas Ă  y Ă©tablir une colonie permanente. En 43 de notre Ăšre, l’empereur Claude entreprit une conquĂȘte plus dĂ©finitive du sud de la Bretagne. Puis, en 122 de notre Ăšre, l’empereur Hadrien entreprit de construire un mur depuis la Tyne jusqu’au golfe de Solway, mur qui marquait la limite nord de l’Empire romain. Tout au dĂ©but du Ve siĂšcle, les lĂ©gions romaines quittĂšrent l’üle. “ Au XVIe siĂšcle, a expliquĂ© un historien, l’Angleterre n’était pas une grande puissance. Sa richesse Ă©tait moins importante que celle des Pays-Bas ; sa population, bien moins nombreuse que celle de la France ; et sa force armĂ©e, y compris sa marine, moins redoutable que celle de l’Espagne. ” De toute Ă©vidence, la Grande-Bretagne Ă©tait alors un royaume insignifiant, ce qui correspond tout Ă  fait Ă  la petite corne symbolique de la quatriĂšme bĂȘte. Mais les choses allaient changer. 22. a Quelles sont les trois cornes de la quatriĂšme bĂȘte sur lesquelles la “ petite ” corne prit le dessus ? b Que devint la Grande-Bretagne ? 22 En 1588, Philippe II d’Espagne lança contre la Grande-Bretagne l’Invincible Armada. Cette flotte, composĂ©e de 130 vaisseaux et ayant Ă  son bord plus de 24 000 hommes, ne remonta la Manche que pour ĂȘtre vaincue par la marine britannique et s’abĂźmer, victime de vents contraires et des terribles tempĂȘtes de l’Atlantique. Cet Ă©vĂ©nement “ a marquĂ© de façon dĂ©cisive le passage de la suprĂ©matie navale de l’Espagne Ă  l’Angleterre ”, a dit un historien. Au XVIIe siĂšcle, les Hollandais possĂ©daient la marine marchande la plus importante du monde. Toutefois, grĂące Ă  ses colonies de plus en plus nombreuses, la Grande-Bretagne l’emporta sur ce royaume. Au XVIIIe siĂšcle, les Britanniques et les Français s’affrontĂšrent en AmĂ©rique du Nord et en Inde. Il en rĂ©sulta le traitĂ© de Paris en 1763. Ce traitĂ©, a Ă©crit William Willcox, “ reconnaissait dĂ©sormais Ă  la Grande-Bretagne la place de puissance europĂ©enne prĂ©dominante dans le monde colonial ”. La suprĂ©matie de la Grande-Bretagne fut confirmĂ©e par sa victoire Ă©crasante sur NapolĂ©on en 1815. Ainsi, les “ trois rois ” que la Grande-Bretagne humilia ’ furent l’Espagne, les Pays-Bas et la France Daniel 724. En consĂ©quence, la Grande-Bretagne devint la plus grande puissance coloniale et commerciale du monde. Oui, la “ petite ” corne grandit au point de devenir une puissance mondiale ! 23. De quelle maniĂšre la petite corne symbolique dĂ©vora-​t-​elle toute la terre ’ ? 23 L’ange dit Ă  Daniel que la quatriĂšme bĂȘte, le quatriĂšme royaume, dĂ©vorerait toute la terre ’. Daniel 723. On peut le dire de la province romaine jadis appelĂ©e Bretagne. Elle devint finalement l’Empire britannique et dĂ©vora toute la terre ’. À une Ă©poque, cet empire englobait un quart de la surface terrestre et un quart de la population mondiale. 24. Qu’a dĂ©clarĂ© un historien sur la spĂ©cificitĂ© de l’Empire britannique ? 24 Étant donnĂ© que l’Empire romain Ă©tait diffĂ©rent des puissances mondiales prĂ©cĂ©dentes, le roi reprĂ©sentĂ© par la “ petite ” corne serait lui aussi “ diffĂ©rent des premiers ”. Daniel 724. L’historien H. G. Wells a fait cette remarque au sujet de l’Empire britannique “ Jamais le monde n’a rien vu de semblable. Cet empire comprend, par ordre 1° Au centre du systĂšme, la rĂ©publique couronnĂ©e ’ des Royaumes-Unis de Grande-Bretagne [...]. Un tel empire n’a jamais pu ĂȘtre soumis Ă  une administration ou Ă  un cerveau unique. Il reprĂ©sente une libre croissance, il est l’Ɠuvre d’efforts accumulĂ©s dont on ne trouve nulle part l’équivalent dans le passĂ©. ” 25. a Sous quelle forme la petite corne symbolique se prĂ©sente-​t-​elle aujourd’hui ? b En quel sens la “ petite ” corne a-​t-​elle “ des yeux comme des yeux d’homme ” et une bouche qui profĂšre de grandes choses ’ ? 25 La “ petite ” corne ne comprenait pas seulement l’Empire britannique. En 1783, la Grande-Bretagne reconnut l’indĂ©pendance de ses 13 colonies amĂ©ricaines. Les États-Unis d’AmĂ©rique s’alliĂšrent finalement Ă  la Grande-Bretagne ; ils sortirent de la DeuxiĂšme Guerre mondiale promus au rang de nation dominante du monde. Ils entretiennent toujours des liens Ă©troits avec la Grande-Bretagne. La double Puissance mondiale anglo-amĂ©ricaine qui en est ressortie constitue la corne qui avait des yeux ’. Cette puissance mondiale est incontestablement observatrice, astucieuse ! Elle profĂšre de grandes choses ’ en ce qu’elle impose sa politique Ă  la majeure partie du monde et joue le rĂŽle de son porte-parole, ou “ faux prophĂšte ”. — Daniel 78, 11, 20 ; RĂ©vĂ©lation 1613 ; 1920. LA PETITE CORNE S’OPPOSE À DIEU ET À SES SAINTS 26. Que prĂ©dit l’ange concernant les paroles et les actions de la corne symbolique envers JĂ©hovah et ses serviteurs ? 26 Daniel poursuivit la description de sa vision en ces termes “ Je continuai de regarder lorsque cette corne fit la guerre aux saints, et elle l’emportait sur eux. ” Daniel 721. L’ange de Dieu prĂ©dit concernant cette “ corne ” ou roi “ Il profĂ©rera des paroles contre le TrĂšs-Haut et, continuellement, il harcĂšlera les saints du SuprĂȘme. Et il se proposera de changer temps et loi, et ils seront livrĂ©s en sa main pour un temps, et des temps et la moitiĂ© d’un temps. ” Daniel 725. Comment et quand cette partie de la prophĂ©tie s’est-​elle accomplie ? 27. a Qui sont “ les saints ” persĂ©cutĂ©s par la “ petite ” corne ? b De quelle façon la corne symbolique voulut-​elle “ changer temps et loi ” ? 27 “ Les saints ” persĂ©cutĂ©s par la “ petite ” corne la Puissance mondiale anglo-amĂ©ricaine sont les disciples de JĂ©sus oints de l’esprit qui vivent sur la terre Romains 17 ; 1 Pierre 29. Pendant des annĂ©es avant la PremiĂšre Guerre mondiale, le reste de ces oints a annoncĂ© publiquement que 1914 verrait la fin des “ temps fixĂ©s des nations ”. Luc 2124. Quand la guerre a Ă©clatĂ© cette annĂ©e-​lĂ , il a Ă©tĂ© Ă©vident que la “ petite ” corne n’avait tenu aucun compte de cet avertissement ; en effet, elle a persistĂ© Ă  harceler les “ saints ” oints de l’esprit. La Puissance mondiale anglo-amĂ©ricaine a mĂȘme entravĂ© les efforts qu’ils faisaient pour satisfaire Ă  l’exigence ou “ loi ” de JĂ©hovah qui voulait que la bonne nouvelle du Royaume soit prĂȘchĂ©e dans le monde entier par ses tĂ©moins Matthieu 2414. C’est de cette façon que la “ petite ” corne a essayĂ© “ de changer temps et loi ”. 28. Quelle est la durĂ©e de la pĂ©riode d’“ un temps, et des temps et la moitiĂ© d’un temps ” ? 28 L’ange de JĂ©hovah parla d’une pĂ©riode prophĂ©tique qui durerait “ un temps, et des temps et la moitiĂ© d’un temps ”. Quelle en est la durĂ©e ? Les commentateurs de la Bible pensent gĂ©nĂ©ralement que cette expression Ă©quivaut Ă  trois temps et demi, la somme d’un temps, deux temps et un demi-temps. Puisque les “ sept temps ” de la folie de Neboukadnetsar durĂšrent sept annĂ©es, les trois temps et demi correspondent Ă  trois ans et demi* Daniel 416, 25. On lit en note dans la Bible de la PlĂ©iade “ Habituellement interprĂ©tĂ© comme un an, deux ans et la moitiĂ© d’un an ’, soit trois ans et demi. ” On retrouve en note dans la Bible d’Osty “ c’est-Ă -dire trois ans et demi. ” Il est question de la mĂȘme pĂ©riode en RĂ©vĂ©lation 112-7, passage selon lequel les tĂ©moins de Dieu prĂȘcheraient vĂȘtus de toiles de sac pendant 42 mois, ou 1 260 jours, puis seraient tuĂ©s. Quand cette pĂ©riode a-​t-​elle commencĂ© et s’est-​elle terminĂ©e ? 29. Quand et comment les trois ans et demi prophĂ©tiques ont-​ils commencĂ© ? 29 Pour les chrĂ©tiens oints, la PremiĂšre Guerre mondiale a Ă©tĂ© un temps d’épreuve. À la fin de 1914, ils s’attendaient Ă  ĂȘtre persĂ©cutĂ©s, comme le montre le choix du texte de l’annĂ©e pour 1915 ; il s’agissait de la question que JĂ©sus avait posĂ©e Ă  ses disciples “ Pouvez-​vous boire ma coupe ? ” inspirĂ©e de Matthieu 2022, selon la King James Version. C’est ainsi qu’à partir de dĂ©cembre 1914 ce petit groupe de tĂ©moins a prĂȘchĂ© vĂȘtu “ de toiles de sac ”. 30. Comment les chrĂ©tiens oints ont-​ils Ă©tĂ© harcelĂ©s par la Puissance mondiale anglo-amĂ©ricaine pendant la PremiĂšre Guerre mondiale ? 30 Alors que la fiĂšvre guerriĂšre se propageait, les chrĂ©tiens oints rencontraient de plus en plus d’opposition. Certains ont Ă©tĂ© mis en prison. Des hommes comme Frank Platt en Angleterre et Robert Clegg au Canada ont Ă©tĂ© torturĂ©s par des autoritĂ©s sadiques. Le 12 fĂ©vrier 1918, le Dominion britannique du Canada a interdit le septiĂšme volume des Études des Écritures intitulĂ© Le mystĂšre accompli, qui venait d’ĂȘtre publiĂ©, ainsi que les tracts qui avaient pour titre L’Étudiant de la Bible. Le mois suivant, le ministĂšre de la Justice des États-Unis dĂ©crĂ©tait que la diffusion de ce septiĂšme volume Ă©tait illĂ©gale. Avec quelles consĂ©quences ? Rien de moins que la perquisition de domiciles, la confiscation de publications et l’arrestation d’adorateurs de JĂ©hovah ! 31. Quand et comment la pĂ©riode d’“ un temps, et des temps et la moitiĂ© d’un temps ” s’est-​elle terminĂ©e ? 31 Le harcĂšlement des oints de Dieu a atteint son paroxysme le 21 juin 1918, quand le prĂ©sident, Joseph Rutherford, et des membres en vue de la Watch Tower Bible and Tract Society ont Ă©tĂ© condamnĂ©s sous des accusations mensongĂšres Ă  de lourdes peines de prison. Se proposant “ de changer temps et loi ”, la “ petite ” corne avait dans la pratique tuĂ© la prĂ©dication organisĂ©e RĂ©vĂ©lation 117. Par consĂ©quent, la pĂ©riode prĂ©dite d’“ un temps, et des temps et la moitiĂ© d’un temps ” s’est terminĂ©e en juin 1918. 32. Pourquoi peut-​on dire que “ les saints ” n’ont pas Ă©tĂ© Ă©liminĂ©s par la “ petite ” corne ? 32 Mais le harcĂšlement de la “ petite ” corne n’avait pas Ă©liminĂ© “ les saints ”. Comme le prophĂ©tisait le livre de la RĂ©vĂ©lation, aprĂšs une courte pĂ©riode d’inactivitĂ©, les chrĂ©tiens oints sont revenus Ă  la vie et Ă  l’activitĂ© RĂ©vĂ©lation 1111-13. Le 26 mars 1919, le prĂ©sident de la Watch Tower Bible and Tract Society et ses collaborateurs ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s de prison et, par la suite, disculpĂ©s des accusations mensongĂšres qui pesaient sur eux. ImmĂ©diatement, le reste oint a commencĂ© Ă  se rĂ©organiser en vue de l’activitĂ©. Mais qu’est-​ce qui attendait la “ petite ” corne ? L’ANCIEN DES JOURS TIENT AUDIENCE 33. a Qui est l’Ancien des jours ? b Qu’étaient les livres qui furent ouverts ’ dans le Tribunal cĂ©leste ? 33 AprĂšs avoir prĂ©sentĂ© les quatre bĂȘtes, Daniel quitte des yeux la quatriĂšme pour regarder une scĂšne qui se dĂ©roule au ciel. Il voit l’Ancien des jours assis en Juge sur son trĂŽne resplendissant. L’Ancien des jours n’est autre que JĂ©hovah Dieu Psaume 902. Tandis que le Tribunal cĂ©leste prend place, Daniel voit des livres qui sont ouverts ’. Daniel 79, 10. Du fait que son existence remonte Ă  un passĂ© infini, JĂ©hovah connaĂźt toute l’histoire humaine comme si elle se trouvait consignĂ©e dans un livre. Il a observĂ© les quatre bĂȘtes symboliques et peut les juger selon ce qu’il sait d’elles personnellement. 34, 35. Qu’arrivera-​t-​il Ă  la “ petite ” corne et aux autres puissances bestiales ? 34 Daniel poursuit “ Je continuai de regarder Ă  ce moment-​lĂ , Ă  cause du bruit des grandes paroles que profĂ©rait la corne ; je continuai de regarder jusqu’à ce que la bĂȘte soit tuĂ©e, que son corps soit dĂ©truit et qu’elle soit livrĂ©e au feu brĂ»lant. Mais quant au reste des bĂȘtes, leur domination fut ĂŽtĂ©e, et on leur donna une prolongation de vie pour un temps et une pĂ©riode. ” Daniel 711, 12. L’ange dit Ă  Daniel “ Le Tribunal se mit Ă  siĂ©ger, et on lui ĂŽta finalement sa domination, afin de l’anĂ©antir et de le dĂ©truire totalement. ” — Daniel 726. 35 Par dĂ©cret du Grand Juge, JĂ©hovah Dieu, la corne qui a blasphĂ©mĂ© Dieu et qui a harcelĂ© ses “ saints ” connaĂźtra le mĂȘme sort que l’Empire romain, qui persĂ©cuta les premiers chrĂ©tiens. Sa domination ne durera pas. Ni non plus celle des “ rois ” infĂ©rieurs, semblables Ă  des cornes, issus de l’Empire romain. Mais qu’en sera-​t-​il des dominations dĂ©rivĂ©es des puissances bestiales prĂ©cĂ©dentes ? Comme prĂ©dit, leur vie a Ă©tĂ© prolongĂ©e “ pour un temps et une pĂ©riode ”. Leurs territoires sont encore habitĂ©s aujourd’hui. L’Iraq, par exemple, occupe le territoire de la Babylone antique. La Perse l’Iran et la GrĂšce existent toujours. Des vestiges de ces puissances mondiales font partie des Nations unies. Ces royaumes pĂ©riront aussi lors de l’anĂ©antissement de la derniĂšre puissance mondiale. Tous les gouvernements humains seront supprimĂ©s lors de “ la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant ”. RĂ©vĂ©lation 1614, 16. Mais qui dirigera alors le monde ? UNE DOMINATION DURABLE EN VUE ! 36, 37. a Qui est le “ quelqu’un de semblable Ă  un fils d’homme ”, et quand et dans quel but se prĂ©senta-​t-​il dans le Tribunal cĂ©leste ? b Qu’est-​ce qui a Ă©tĂ© Ă©tabli en 1914 ? 36 “ Je continuai de regarder dans les visions de la nuit, et, voyez, s’exclama Daniel avec les nuages des cieux venait quelqu’un de semblable Ă  un fils d’homme ; il eut accĂšs auprĂšs de l’Ancien des jours, et on le fit approcher devant Celui-lĂ . ” Daniel 713. Lorsqu’il Ă©tait sur la terre, JĂ©sus Christ se qualifiait de “ Fils de l’homme ”, ce qui Ă©voquait sa parentĂ© avec les humains Matthieu 1613 ; 2531. JĂ©sus dit au SanhĂ©drin, la cour suprĂȘme juive “ Vous verrez le Fils de l’homme assis Ă  la droite de la puissance et venant sur les nuages du ciel. ” Matthieu 2664. Par consĂ©quent, celui qui, dans la vision de Daniel, venait, invisible aux yeux humains, et eut accĂšs auprĂšs de JĂ©hovah Dieu Ă©tait JĂ©sus Christ ressuscitĂ© et glorifiĂ©. Quand cela s’est-​il passĂ© ? 37 Dieu a conclu avec JĂ©sus Christ une alliance pour un Royaume, de mĂȘme qu’il l’avait fait avec le roi David 2 Samuel 711-16 ; Luc 2228-30. Lorsque “ les temps fixĂ©s des nations ” ont pris fin en 1914, JĂ©sus Christ pouvait Ă  bon droit recevoir la royautĂ©, puisqu’il Ă©tait l’hĂ©ritier royal de David. On lit dans le rĂ©cit prophĂ©tique de Daniel “ On lui donna domination, dignitĂ© et royaume, pour que les peuples, communautĂ©s nationales et langues le servent tous. Sa domination est une domination de durĂ©e indĂ©finie qui ne passera pas, et son royaume, un royaume qui ne sera pas supprimĂ©. ” Daniel 714. Le Royaume messianique a donc Ă©tĂ© Ă©tabli au ciel en 1914. Cependant, la domination est donnĂ©e Ă  d’autres Ă©galement. 38, 39. Qui recevra pour toujours la domination sur le monde ? 38 “ Les saints du SuprĂȘme recevront le royaume ”, dĂ©clara l’ange Daniel 718, 22, 27. JĂ©sus Christ est le saint principal Actes 314 ; 427, 30. Les autres “ saints ” qui participent Ă  la domination sont les 144 000 fidĂšles chrĂ©tiens oints de l’esprit, qui sont hĂ©ritiers du Royaume avec Christ Romains 17 ; 817 ; 2 Thessaloniciens 15 ; 1 Pierre 29. Ils sont ressuscitĂ©s esprits immortels pour rĂ©gner avec Christ sur le mont Sion cĂ©leste RĂ©vĂ©lation 210 ; 141 ; 206. Ainsi, Christ JĂ©sus et les chrĂ©tiens oints ressuscitĂ©s dirigeront le monde des humains. 39 Au sujet de la domination du Fils de l’homme et des autres “ saints ” ressuscitĂ©s, l’ange de Dieu dit “ Le royaume, la domination et la grandeur des royaumes sous tous les cieux furent donnĂ©s au peuple des saints du SuprĂȘme. Leur royaume est un royaume de durĂ©e indĂ©finie, et toutes les dominations les serviront et leur obĂ©iront. ” Daniel 727. Que de bĂ©nĂ©dictions l’humanitĂ© obĂ©issante recevra sous ce Royaume ! 40. En quoi nous sera-​t-​il bĂ©nĂ©fique de prĂȘter attention au rĂȘve et aux visions de Daniel ? 40 Daniel ne se doutait pas de tous les accomplissements merveilleux qu’auraient les visions qu’il avait reçues de Dieu. Il dĂ©clara “ Jusqu’ici la fin de la chose. Quant Ă  moi, Daniel, mes pensĂ©es m’effrayaient grandement, si bien que mon teint s’altĂ©ra chez moi ; mais je gardai la chose dans mon cƓur. ” Daniel 728. En ce qui nous concerne, nous vivons Ă  l’époque oĂč nous pouvons comprendre l’accomplissement de ce que vit Daniel. Si nous prĂȘtons attention Ă  cette prophĂ©tie, notre foi en sera renforcĂ©e et nous serons plus convaincus que jamais que le Roi messianique de JĂ©hovah est en passe de diriger le monde. [Notes] Pour ĂȘtre clairs et Ă©viter de nous rĂ©pĂ©ter, nous ajouterons aux versets explicatifs contenus en Daniel 715-28 un examen verset par verset des visions rapportĂ©es en Daniel 71-14. Voir le chapitre 4 du prĂ©sent ouvrage. Voir le chapitre 6 du prĂ©sent ouvrage. QU’AVEZ-​VOUS RETENU ? ‱ Que symbolise chacune des quatre bĂȘtes Ă©normes qui montaient de la mer ’ ? ‱ Qu’est-​ce que la “ petite ” corne ? ‱ Comment “ les saints ” ont-​ils Ă©tĂ© harcelĂ©s par la petite corne symbolique pendant la PremiĂšre Guerre mondiale ? ‱ Qu’arrivera-​t-​il Ă  la petite corne symbolique et aux autres puissances bestiales ? ‱ En quoi vous a-​t-​il Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fique de prĂȘter attention au rĂȘve et aux visions de Daniel relatifs aux “ quatre bĂȘtes Ă©normes ” ? [EncadrĂ©/Illustrations, pages 149-152] UN MONARQUE TOLÉRANT UN AUTEUR grec du Ve siĂšcle avant notre Ăšre laissa de lui l’image d’un monarque tolĂ©rant et exemplaire. Dans la Bible, il est qualifiĂ© d’“ oint ” de Dieu et d’“ oiseau de proie ” venant “ du levant ”. IsaĂŻe 451 ; 4611. Le monarque en question est Cyrus le Grand, roi de Perse. La marche de Cyrus vers la gloire dĂ©buta vers 560/559 avant notre Ăšre, quand il succĂ©da Ă  son pĂšre Cambyse Ier sur le trĂŽne d’Anshan, une ville ou un district de l’ancienne Perse. Anshan Ă©tait alors sous la suzerainetĂ© d’Astyage, roi de MĂ©die. Cyrus se rĂ©volta contre la domination mĂšde et, en raison de la dĂ©fection de l’armĂ©e d’Astyage, remporta une victoire Ă©clair. Cyrus s’assura la fidĂ©litĂ© des MĂšdes et, dĂšs lors, MĂšdes et Perses combattirent ensemble sous sa direction. Ainsi vit le jour la Puissance mĂ©do-perse, qui avec le temps Ă©tendit son territoire depuis la mer ÉgĂ©e jusqu’à l’Indus. — Voir la carte. À la tĂȘte des forces mĂšdes et perses alliĂ©es, Cyrus partit d’abord mettre de l’ordre dans une rĂ©gion qui connaissait des troubles l’ouest de la MĂ©die, oĂč CrĂ©sus, roi de Lydie, Ă©tendait son royaume en territoire mĂšde. Cyrus progressa jusqu’à la frontiĂšre orientale de l’Empire lydien, en Asie Mineure, vainquit CrĂ©sus et s’empara de sa capitale, Sardes. Il soumit ensuite les villes ioniennes et assujettit toute l’Asie Mineure Ă  l’Empire mĂ©do-perse. Il devint ainsi le rival principal de Babylone et de son roi, Nabonide. Cyrus se prĂ©para alors Ă  affronter la puissante Babylone. Et Ă  partir de ce moment, il joua un rĂŽle dans l’accomplissement des prophĂ©ties bibliques. En effet, presque deux siĂšcles plus tĂŽt, JĂ©hovah avait dit nommĂ©ment par l’intermĂ©diaire du prophĂšte IsaĂŻe que Cyrus serait le souverain qui renverserait Babylone et libĂ©rerait les Juifs de l’esclavage. C’est en vertu de cette prĂ©diction que les Écritures appellent Cyrus l’“ oint ” de JĂ©hovah. — IsaĂŻe 4426-28. Lorsque Cyrus monta contre Babylone en 539 avant notre Ăšre, il se retrouva devant une tĂąche titanesque. La ville Ă©tait entourĂ©e de murailles Ă©normes ainsi que d’un fossĂ© large et profond formĂ© par l’Euphrate ; elle paraissait imprenable. Le long de l’Euphrate, qui traversait la ville, s’élevait une muraille aussi haute qu’une montagne percĂ©e d’imposantes portes de cuivre. Comment Cyrus prendrait-​il Babylone ? Plus d’un siĂšcle auparavant, JĂ©hovah avait prĂ©dit “ la dĂ©vastation sur ses eaux ” et avait prĂ©cisĂ© qu’ elles seraient bel et bien dessĂ©chĂ©es ’. JĂ©rĂ©mie 5038. ConformĂ©ment Ă  cette prophĂ©tie, Cyrus dĂ©via les eaux de l’Euphrate Ă  quelques kilomĂštres au nord de Babylone. Son armĂ©e descendit ensuite en pataugeant dans le lit du fleuve, escalada la pente qui menait Ă  la muraille et entra facilement dans la ville, car les portes de cuivre Ă©taient restĂ©es ouvertes. Comme “ un oiseau de proie ” qui fond sur sa victime, ce dirigeant “ du levant ”, de l’Orient, prit Babylone en une seule nuit ! Pour les Juifs de Babylone, la victoire de Cyrus annonçait la libĂ©ration qu’ils attendaient depuis si longtemps et la fin des 70 ans de dĂ©solation de leur pays. Quelle joie ils durent Ă©prouver lorsque, par une proclamation, Cyrus les autorisa Ă  retourner Ă  JĂ©rusalem et Ă  rebĂątir le temple ! Cyrus leur rendit Ă©galement les prĂ©cieux ustensiles du temple que Neboukadnetsar avait emportĂ©s Ă  Babylone, leur permit d’importer du bois du Liban et dĂ©bloqua des fonds provenant de la maison royale pour couvrir les dĂ©penses qu’occasionnerait la construction. — Ezra 11-11 ; 63-5. Dans l’ensemble, Cyrus suivit une politique humaine et tolĂ©rante envers les peuples qu’il vainquit. Peut-ĂȘtre ce comportement Ă©tait-​il motivĂ©, entre autres, par sa religion. Cyrus adhĂ©rait probablement aux enseignements du prophĂšte perse Zoroastre et adorait Ahoura Mazda, un dieu censĂ© ĂȘtre le crĂ©ateur de tout ce qui est bon. Dans l’ouvrage The Zoroastrian Tradition, Farhang Mehr Ă©crit “ Zoroastre prĂ©sentait Dieu comme la perfection morale. Il disait aux gens que Ahoura Mazda n’est pas vindicatif, mais juste, et par consĂ©quent qu’il ne fallait pas le craindre, mais l’aimer. ” Il se peut que la croyance en un dieu moral et juste ait influencĂ© l’éthique de Cyrus et l’ait incitĂ© Ă  la magnanimitĂ© et Ă  l’équitĂ©. En revanche, le roi Ă©tait moins tolĂ©rant vis-Ă -vis du climat de Babylone. Il n’aimait pas les Ă©tĂ©s torrides de la rĂ©gion. Cela explique que, si Babylone demeura une ville royale de l’empire, ainsi qu’un centre religieux et culturel, pour autant elle ne fut guĂšre que sa capitale d’hiver. D’ailleurs, aprĂšs la conquĂȘte de Babylone, Cyrus retourna rapidement dans sa capitale d’étĂ©, Ecbatane, situĂ©e Ă  quelque 1 900 mĂštres au-dessus du niveau de la mer, au pied du mont Elvend. À cet endroit, les hivers froids que compensaient des Ă©tĂ©s doux Ă©taient plus Ă  son goĂ»t. Cyrus construisit Ă©galement un palais splendide dans son ancienne capitale, Pasargades prĂšs de PersĂ©polis, Ă  650 kilomĂštres au sud-est d’Ecbatane. Cette rĂ©sidence lui servait de retraite. Cyrus laissa donc l’image d’un conquĂ©rant audacieux et d’un monarque tolĂ©rant. Son rĂšgne de 30 ans prit fin en 530 avant notre Ăšre, lorsqu’il mourut au cours d’une campagne militaire. Son fils, Cambyse II, lui succĂ©da sur le trĂŽne de Perse. QU’AVEZ-​VOUS RETENU ? ‱ À quoi vit-​on que Cyrus le Perse Ă©tait l’“ oint ” de JĂ©hovah ? ‱ Quel service prĂ©cieux Cyrus rendit-​il au peuple de JĂ©hovah ? ‱ Comment Cyrus traitait-​il les peuples qu’il vainquait ? [Carte] Voir la publication L’EMPIRE MÉDO-PERSE MACÉDOINE Memphis ÉGYPTE ÉTHIOPIE JĂ©rusalem Babylone Ecbatane Suse PersĂ©polis INDE [Illustration] Tombeau de Cyrus Ă  Pasargades. [Illustration] Bas-relief du palais de Cyrus Ă  Pasargades. [EncadrĂ©/Illustrations, pages 153-161] UN JEUNE ROI À LA CONQUÊTE DU MONDE IL Y A quelque 2 300 ans, un gĂ©nĂ©ral aux cheveux blonds ĂągĂ© d’une vingtaine d’annĂ©es se tenait debout au bord de la MĂ©diterranĂ©e, les yeux rivĂ©s sur une ville insulaire Ă  environ un kilomĂštre de lĂ . On lui en avait refusĂ© l’entrĂ©e. Le jeune gĂ©nĂ©ral en fureur Ă©tait dĂ©terminĂ© Ă  conquĂ©rir cette ville. Son plan d’attaque ? Construire une chaussĂ©e jusqu’à l’üle, puis lancer ses troupes Ă  l’assaut de la ville. La construction de la chaussĂ©e Ă©tait dĂ©jĂ  commencĂ©e. Mais un message du grand roi de l’Empire perse interrompit le jeune gĂ©nĂ©ral. Le souverain perse, dĂ©sireux d’établir la paix, faisait une proposition extraordinaire 10 000 talents d’or qui vaudraient aujourd’hui plus de deux milliards de dollars, la main d’une de ses filles et la domination sur toute la partie occidentale de l’Empire perse. En Ă©change, il demandait le retour de sa famille, que le gĂ©nĂ©ral avait capturĂ©e. Le commandant Ă  qui il revenait d’accepter ou de rejeter cette proposition Ă©tait Alexandre III de MacĂ©doine. Devait-​il accepter ? “ C’était un moment fatidique pour le monde antique, dĂ©clare l’historien Ulrich Wilcken. Sa dĂ©cision a eu en effet des retombĂ©es tout au long du Moyen Âge et jusqu’à aujourd’hui, en Orient comme en Occident. ” Avant de dĂ©couvrir la rĂ©ponse d’Alexandre, voyons quels Ă©vĂ©nĂ©ments ont abouti Ă  ce moment crucial. LA FORMATION D’UN CONQUÉRANT Alexandre naquit Ă  Pella, en MacĂ©doine, en 356 avant notre Ăšre. Son pĂšre Ă©tait le roi Philippe II et sa mĂšre Olympias. Olympias enseigna Ă  Alexandre que les rois de MacĂ©doine descendaient d’Hercule, un fils du dieu grec Zeus. D’aprĂšs elle, Alexandre avait pour ancĂȘtre Achille, le hĂ©ros de l’Iliade, poĂšme d’HomĂšre. Ainsi conditionnĂ© par ses parents pour la conquĂȘte et la gloire royale, le jeune Alexandre ne s’intĂ©ressa guĂšre Ă  autre chose. Un jour oĂč on lui demanda s’il accepterait de participer Ă  une course aux Jeux olympiques, Alexandre rĂ©pondit qu’il le ferait Ă  condition de courir avec des rois. Il ambitionnait d’accomplir des actions plus Ă©clatantes que celles de son pĂšre et de se couvrir de gloire par ses exploits. À 13 ans, Alexandre eut pour prĂ©cepteur le philosophe grec Aristote, qui lui transmit le goĂ»t de la philosophie, de la mĂ©decine et de la science. On a beaucoup dĂ©battu sur la mesure dans laquelle les enseignements philosophiques d’Aristote façonnĂšrent la pensĂ©e d’Alexandre. “ On peut pourtant dire, sans trop risquer de se tromper, qu’ils devaient avoir la mĂȘme opinion sur bien peu de choses ”, a indiquĂ© Bertrand Russell, philosophe du XXe siĂšcle. “ Les idĂ©es politiques d’Aristote se fondaient sur la conception de la citĂ© grecque, qui Ă©tait en train de disparaĂźtre. ” Le concept d’un gouvernement rĂ©gissant une petite citĂ©-État ne pouvait plaire Ă  un prince ambitieux qui rĂȘvait de bĂątir un immense empire centralisĂ©. Alexandre ne devait pas trop aimer non plus le prĂ©cepte aristotĂ©licien qui enseignait Ă  traiter les non-Grecs en esclaves ; il envisageait en effet un empire oĂč collaboreraient avec bonheur vainqueurs et vaincus. En revanche, tout porte Ă  croire qu’Aristote insuffla Ă  Alexandre le goĂ»t de la lecture et du savoir. Alexandre demeura un lecteur assidu toute sa vie ; il se passionnait en particulier pour les Ă©crits d’HomĂšre. Certains disent qu’il apprit l’Iliade par cƓur, soit 15 693 vers. L’éducation donnĂ©e par Aristote fut brutalement interrompue en 340 avant notre Ăšre le prince, ĂągĂ© de 16 ans, retourna Ă  Pella gouverner la MacĂ©doine en l’absence de son pĂšre. Et il ne fallut pas longtemps au prince hĂ©ritier pour se distinguer par des exploits militaires. À la grande joie de Philippe, il eut tĂŽt fait de mater les Maides, une tribu thrace rebelle, de prendre d’assaut leur ville principale et d’appeler l’endroit Alexandroupolis, d’aprĂšs son nom. POURSUITE DE LA CONQUÊTE L’assassinat de Philippe en 336 avant notre Ăšre valut Ă  Alexandre d’hĂ©riter du trĂŽne de MacĂ©doine Ă  l’ñge de 20 ans. AprĂšs avoir pĂ©nĂ©trĂ© en Asie Ă  l’Hellespont aujourd’hui les Dardanelles au printemps 334, Alexandre entreprit une campagne de conquĂȘte avec une armĂ©e petite, mais efficace, composĂ©e de 30 000 fantassins et de 5 000 cavaliers. Son armĂ©e Ă©tait accompagnĂ©e d’ingĂ©nieurs, de gĂ©omĂštres, d’architectes, de scientifiques et d’historiens. C’est au Granique, Ă  l’extrĂ©mitĂ© nord-ouest de l’Asie Mineure aujourd’hui la Turquie, qu’Alexandre remporta sa premiĂšre bataille contre les Perses. L’hiver de la mĂȘme annĂ©e, il conquit l’ouest de l’Asie Mineure. L’automne suivant, la deuxiĂšme bataille dĂ©cisive avec les Perses se dĂ©roula Ă  Issus, Ă  l’extrĂ©mitĂ© sud-est de l’Asie Mineure. Le grand roi de Perse, Darius III, vint Ă  la rencontre d’Alexandre avec une armĂ©e d’environ un demi-million d’hommes. SĂ»r de lui, Darius fit venir sa mĂšre, sa femme et d’autres membres de sa famille, afin qu’ils assistent Ă  une victoire qui promettait d’ĂȘtre spectaculaire. Mais les Perses n’étaient pas prĂ©parĂ©s Ă  la soudainetĂ© et Ă  la vĂ©hĂ©mence de l’attaque macĂ©donienne. Les forces d’Alexandre remportĂšrent une victoire Ă©crasante sur l’armĂ©e perse, et Darius s’enfuit en abandonnant sa famille Ă  Alexandre. Au lieu de poursuivre les Perses en dĂ©route, Alexandre suivit la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne en direction du sud et conquit les bases de la puissante flotte perse. Cependant, la ville insulaire de Tyr rĂ©sistait Ă  l’invasion. DĂ©terminĂ© Ă  la prendre, Alexandre entama un siĂšge qui dura sept mois. C’est au cours de ce siĂšge que Darius envoya la proposition de paix mentionnĂ©e plus haut. Les concessions envisagĂ©es Ă©taient si allĂ©chantes que ParmĂ©nion, conseiller de confiance d’Alexandre, aurait dit Si j’étais Alexandre, j’accepterais. ’ Mais le jeune gĂ©nĂ©ral aurait rĂ©torquĂ© J’accepterais aussi, si j’étais ParmĂ©nion. ’ Refusant la nĂ©gociation, Alexandre poursuivit le siĂšge et dĂ©molit l’orgueilleuse maĂźtresse des mers en juillet 332 avant notre Ăšre. Alexandre Ă©pargna JĂ©rusalem, qui s’était rendue, et continua vers le sud ; il conquit Gaza. Lasse de la domination perse, l’Égypte l’accueillit en libĂ©rateur. À Memphis, il offrit des sacrifices au taureau Apis, ce qui plut aux prĂȘtres Ă©gyptiens. Il fonda Ă©galement Alexandrie, qui porte toujours son nom ; la ville devint un centre culturel qui rivalisa avec AthĂšnes. Ensuite, Alexandre se dirigea vers le nord-est il traversa la Palestine en direction du Tigre. En l’an 331 avant notre Ăšre, il engagea sa troisiĂšme grande bataille contre les Perses, Ă  GaugamĂšles, non loin des ruines de Ninive. Les 47 000 hommes d’Alexandre y Ă©crasĂšrent l’armĂ©e perse rĂ©organisĂ©e et forte d’au moins 250 000 soldats ! Darius s’enfuit et fut plus tard assassinĂ© par ses propres gens. GrisĂ© par sa victoire, Alexandre obliqua vers le sud et prit la capitale d’hiver des Perses, Babylone. Il occupa aussi les capitales qu’étaient Suse et PersĂ©polis, s’empara de l’immense trĂ©sor perse et brĂ»la le grand palais de XerxĂšs. Pour finir, Ecbatane, autre capitale, tomba devant lui. Ce conquĂ©rant rapide soumit ensuite le reste du territoire perse ; il poursuivit vers l’est jusqu’à l’Indus, qui se trouve aujourd’hui au Pakistan. Lorsqu’il traversa l’Indus, dans la rĂ©gion voisine de la province perse de Taxila, Alexandre rencontra un adversaire redoutable, le monarque indien Porus. Alexandre mena contre lui sa quatriĂšme et derniĂšre grande bataille, en juin 326 avant notre Ăšre. L’armĂ©e de Porus comptait 35 000 hommes et 200 Ă©lĂ©phants, qui terrifiĂšrent les chevaux macĂ©doniens. La bataille fut Ăąpre et sanglante, mais les forces d’Alexandre l’emportĂšrent. Porus se rendit et devint un alliĂ©. Plus de huit annĂ©es s’étaient Ă©coulĂ©es depuis que l’armĂ©e macĂ©donienne Ă©tait passĂ©e en Asie, et les soldats Ă©taient fatiguĂ©s et avaient le mal du pays. DĂ©moralisĂ©s par la dure bataille avec Porus, ils voulurent rentrer chez eux. RĂ©ticent au dĂ©part, Alexandre accĂ©da Ă  leur dĂ©sir. La GrĂšce Ă©tait devenue la puissance mondiale. GrĂące aux colonies grecques Ă©tablies dans les pays conquis, la langue et la culture grecques se rĂ©pandirent dans tout l’empire. L’HOMME DERRIÈRE LE BOUCLIER Ce qui assura la cohĂ©sion de l’armĂ©e macĂ©donienne durant toutes les annĂ©es que dura la conquĂȘte, ce fut la personnalitĂ© d’Alexandre. AprĂšs les batailles, Alexandre avait l’habitude de rendre visite aux blessĂ©s, d’examiner leurs plaies, de louer les soldats pour leurs exploits vaillants et de les honorer par un don en fonction de ce qu’ils avaient accompli. Quant Ă  ceux qui mouraient au combat, Alexandre leur cĂ©lĂ©brait des funĂ©railles grandioses. Les parents et les enfants des hommes tombĂ©s Ă  la guerre Ă©taient exemptĂ©s de tout impĂŽt et de toute forme de service. Pour divertir ses hommes aprĂšs les batailles, Alexandre organisait des jeux et des combats. Un jour, il accorda mĂȘme un congĂ© aux hommes mariĂ©s depuis peu il leur permit de passer l’hiver avec leur femme en MacĂ©doine. De telles actions lui valurent l’affection et l’admiration de ses hommes. À propos du mariage d’Alexandre avec Roxane, princesse de Bactriane, le biographe grec Plutarque Ă©crit “ Il agit par amour, [...] mais son mariage avec elle n’en parut pas moins appropriĂ© Ă  ses desseins, car les barbares, mis en confiance par l’union du roi avec une des leurs, conçurent pour lui une affection extrĂȘme, d’autant plus qu’en cette occasion il montra la plus grande continence, mĂȘme Ă  l’égard de la seule femme qui l’eĂ»t soumis Ă  son empire, et qu’il ne voulut point la toucher avant de l’avoir lĂ©galement Ă©pousĂ©e. ” Alexandre respectait aussi le mariage des autres. Alors que la femme du roi Darius Ă©tait sa captive, il veilla Ă  ce qu’elle soit traitĂ©e honorablement. De mĂȘme, lorsqu’il apprit que deux soldats macĂ©doniens avaient abusĂ© des femmes de certains Ă©trangers, il ordonna qu’ils soient exĂ©cutĂ©s s’ils se rĂ©vĂ©laient coupables. Comme sa mĂšre, Olympias, Alexandre Ă©tait trĂšs religieux. Il offrait des sacrifices avant et aprĂšs les batailles, et il interrogeait ses devins sur la signification de certains prĂ©sages. Il consulta aussi l’oracle d’Ammon, en Libye. Et Ă  Babylone, il suivit les instructions des ChaldĂ©ens concernant les sacrifices, particuliĂšrement ceux offerts au dieu babylonien Bel Mardouk. Si Alexandre Ă©tait modĂ©rĂ© dans le manger, il finit par s’adonner Ă  des excĂšs dans le boire. Il parlait abondamment aprĂšs chaque coupe de vin et se vantait de ses exploits. Une des actions les plus sordides d’Alexandre fut le meurtre de son ami Clitus dans une explosion de fureur un jour qu’il avait bu. Mais Alexandre s’en voulut tellement que pendant trois jours il resta alitĂ©, refusant nourriture et boisson. Finalement, ses amis rĂ©ussirent Ă  le persuader de manger. Avec le temps, le dĂ©sir de gloire d’Alexandre fit ressortir chez lui d’autres traits indĂ©sirables. Il commença Ă  croire facilement les fausses accusations et Ă  punir avec la plus grande sĂ©vĂ©ritĂ©. Par exemple, ayant Ă©tĂ© persuadĂ© que Philotas Ă©tait impliquĂ© dans un complot contre sa vie, Alexandre le fit exĂ©cuter, ainsi que son pĂšre, ParmĂ©nion, le conseiller en qui il avait auparavant mis sa confiance. LA DÉFAITE D’ALEXANDRE Peu aprĂšs ĂȘtre rentrĂ© Ă  Babylone, Alexandre contracta la fiĂšvre paludĂ©enne, dont il ne se remit jamais. Le 13 juin 323 avant notre Ăšre, aprĂšs n’avoir vĂ©cu que 32 ans et 8 mois, Alexandre fut vaincu par l’ennemi le plus implacable, la mort. Il en alla exactement comme l’avaient fait remarquer certains sages indiens “ Roi Alexandre, chaque homme n’a de terre que le morceau sur lequel nous sommes installĂ©s ; et toi, tu ne te distingues en rien des autres hommes, sauf que, agitĂ© et follement orgueilleux, tu t’es Ă©loignĂ© de la terre de tes pĂšres, et tu as parcouru la terre entiĂšre en te crĂ©ant des ennuis et en en suscitant aux autres. Et pourtant, bientĂŽt tu seras mort et tu ne possĂ©deras de terre que ce qu’il faut pour inhumer ta dĂ©pouille. ” QU’AVEZ-​VOUS RETENU ? ‱ Quels Ă©taient les antĂ©cĂ©dents d’Alexandre le Grand ? ‱ Quelle campagne Alexandre entreprit-​il peu aprĂšs avoir hĂ©ritĂ© du trĂŽne de MacĂ©doine ? ‱ DĂ©crivez certaines conquĂȘtes d’Alexandre. ‱ Que sait-​on de la personnalitĂ© d’Alexandre ? [Carte] Voir la publication LES CONQUÊTES D’ALEXANDRE MACÉDOINE ÉGYPTE Babylone Indus [Illustration] Alexandre. [Illustration] Aristote et son Ă©lĂšve Alexandre. [Illustration pleine page] [Illustration] PiĂšce d’or qui serait Ă  l’effigie d’Alexandre le Grand. [EncadrĂ©/Illustrations, pages 162, 163] UN VASTE ROYAUME EST DIVISÉ À PROPOS du royaume d’Alexandre le Grand, la Bible prĂ©dit qu’il serait brisĂ© et divisĂ©, “ mais non pas pour sa postĂ©ritĂ© ”. Daniel 113, 4. ConformĂ©ment Ă  cette prĂ©diction, au cours des 14 ans qui suivirent la mort soudaine d’Alexandre survenue en 323 avant notre Ăšre, Alexandre IV, son fils lĂ©gitime, et HĂ©raclĂšs, son fils illĂ©gitime, furent assassinĂ©s. En l’an 301 avant notre Ăšre, quatre gĂ©nĂ©raux d’Alexandre s’emparĂšrent du pouvoir dans le vaste empire que leur commandant avait bĂąti. Le gĂ©nĂ©ral Cassandre se rendit maĂźtre de la MacĂ©doine et de la GrĂšce. Le gĂ©nĂ©ral Lysimaque reçut l’Asie Mineure et la Thrace. À SĂ©leucus Ier Nicator Ă©churent la MĂ©sopotamie et la Syrie. Et PtolĂ©mĂ©e Lagus, ou PtolĂ©mĂ©e Ier, prit l’Égypte et la Palestine. Du grand royaume unifiĂ© d’Alexandre naquirent donc quatre royaumes hellĂ©nistiques, ou grecs. Parmi ces quatre royaumes hellĂ©nistiques, celui de Cassandre dura le moins longtemps. Quelques annĂ©es aprĂšs son accession au pouvoir, sa descendance mĂąle s’éteignit, et, en 285 avant notre Ăšre, Lysimaque prit possession de la partie europĂ©enne de l’Empire grec. Quatre ans plus tard, Lysimaque tomba au combat devant SĂ©leucus Ier Nicator, ce qui donna Ă  celui-ci la mainmise sur la majeure partie des territoires d’Asie. SĂ©leucus devint le premier des rois sĂ©leucides en Syrie. Il fonda Antioche en Syrie et en fit sa nouvelle capitale. Il fut assassinĂ© en 281, mais la dynastie qu’il fonda resta au pouvoir jusqu’en 64 avant notre Ăšre, annĂ©e oĂč le gĂ©nĂ©ral romain PompĂ©e fit de la Syrie une province de Rome. Parmi les quatre divisions de l’empire d’Alexandre, le royaume ptolĂ©maĂŻque dura le plus longtemps. PtolĂ©mĂ©e Ier prit le titre de roi en 305 avant notre Ăšre et devint le premier roi, ou pharaon, macĂ©donien d’Égypte. Il fit d’Alexandrie sa capitale et se lança immĂ©diatement dans un programme d’urbanisation. Un de ses projets de construction les plus ambitieux fut la cĂ©lĂšbre bibliothĂšque d’Alexandrie. Pour diriger cette construction grandiose, PtolĂ©mĂ©e fit venir de GrĂšce un Ă©rudit rĂ©putĂ©, un AthĂ©nien du nom de DĂ©mĂ©trius de PhalĂšre. On raconte qu’au Ier siĂšcle de notre Ăšre la bibliothĂšque contenait un million de rouleaux. La dynastie ptolĂ©maĂŻque continua de gouverner l’Égypte jusqu’à sa chute devant Rome en 30 avant notre Ăšre. Rome devint alors la puissance mondiale dominante Ă  la place de la GrĂšce. QU’AVEZ-​VOUS RETENU ? ‱ Comment le vaste empire d’Alexandre fut-​il divisĂ© ? ‱ Jusqu’à quand les rois sĂ©leucides dominĂšrent-​ils en Syrie ? ‱ Quand le royaume ptolĂ©maĂŻque d’Égypte prit-​il fin ? [Carte] Voir la publication DIVISION DE L’EMPIRE D’ALEXANDRE Cassandre Lysimaque PtolĂ©mĂ©e Ier SĂ©leucus Ier [Illustrations] PtolĂ©mĂ©e Ier. SĂ©leucus Ier. [Tableau/Illustration, page 139] Voir la publication LES PUISSANCES MONDIALES DE LA PROPHÉTIE DE DANIEL L’image immense Daniel 231-45 Quatre bĂȘtes montant de la mer Daniel 73-8, 17, 25 BABYLONIE Ă  partir de 607 av. n. Ăš. PUISSANCE MÉDO-PERSE Ă  partir de 539 av. n. Ăš. GRÈCE Ă  partir de 331 av. n. Ăš. ROME Ă  partir de 30 av. n. Ăš. PUISSANCE MONDIALE ANGLO-AMÉRICAINE Ă  partir de 1763 de n. Ăš. MONDE DIVISÉ SUR LE PLAN POLITIQUE au temps de la fin [Illustration pleine page, page 128] [Illustration pleine page, page 147]

Lourdes le passage des saints : lĂ  oĂč les saints passent, dieu passe avec eux aux Ă©ditions Ontau. Les pĂšlerins de Lourdes vivent, dans l'Eglise, une grĂące, sous le regard de Marie, conscients d'ĂȘtre portĂ©s par la priĂšre de la communautĂ© qui est lĂ , prĂ©sente,

International Inde 72 ans aprĂšs la partition, et aprĂšs des mois de discussions, les deux pays ennemis inaugurent un pont qui permettra aux sikhs d’accĂ©der Ă  un de leurs lieux saints. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Il n’y aura pas de poignĂ©e de mains entre Narendra Modi et Imran Khan, mais pour la premiĂšre fois depuis l’indĂ©pendance l’Inde et le Pakistan ont bĂąti un pont entre eux. Les dirigeants des deux pays ennemis doivent inaugurer sĂ©parĂ©ment, samedi 9 novembre, le corridor de Kartarpur qui va permettre de connecter deux lieux saints du sikhisme, Gurdwara Nankana Sahib, au Pendjab pakistanais, qui abrite le mausolĂ©e du fondateur de cette religion, le gourou Nanak, et Dera Darbar Sahib au Pendjab indien. VoilĂ  72 ans que les pĂšlerins Sikhs attendaient cet Ă©vĂšnement. C’est un peu une rĂ©paration de l’histoire. Le Pendjab avait Ă©tĂ© coupĂ© en deux par les Britanniques, au moment de la partition de 1947. Seulement 20 000 Sikhs vivent au Pakistan, mais 21 millions en Inde, dont 80 % au Pendjab. 5 000 fidĂšles par jour Le projet du corridor vers Kartarpur Ă©tait rĂ©clamĂ© de longue date par New Delhi mais avait Ă©tĂ© bloquĂ© par des annĂ©es de froid diplomatique entre les deux voisins qui se sont livrĂ©s trois guerres, notamment autour du territoire disputĂ© du Cachemire. AprĂšs des mois de discussions les deux pays ont signĂ©, le 24 octobre, un accord sur les modalitĂ©s opĂ©rationnelles du corridor long de 4,2 kilomĂštres. Le site du mausolĂ©e a Ă©tĂ© agrandi et amĂ©nagĂ© avec un point de contrĂŽle de l’immigration et un nouveau pont a Ă©tĂ© bĂąti. Depuis l’indĂ©pendance, trĂšs peu de Sikhs avaient eu la possibilitĂ© de se rendre Ă  Kartarpur. 5 000 fidĂšles pourront dĂ©sormais emprunter chaque jour le passage, avec un simple passeport, sans obligation de demander un visa. Le moment est d’autant plus important que le 12 novembre, les sikhs cĂ©lĂ©breront le 550e anniversaire de la naissance du gourou Nanak. NĂ© en 1469, prĂšs de Lahore, Nanak a voyagĂ© durant 20 ans avant de fonder au Pendjab une religion qui aspirait Ă  dĂ©passer l’hindouisme et l’islam. Il dĂ©livra Ă  ses fidĂšles un message de tolĂ©rance, de paix et d’égalitĂ© entre les hommes. CommunautĂ© Sikh influente Narendra Modi doit saluer les pĂšlerins Ă  leur dĂ©part d’Inde, avant le franchissement de la frontiĂšre, tandis qu’Imran Khan doit les accueillir Ă  leur arrivĂ©e au mausolĂ©e. Parmi les pĂšlerins, l’ancien premier ministre indien Manmohan Singh, lui-mĂȘme sikh. Je voudrais remercier le premier ministre du Pakistan Imran Khan pour son respect des sentiments de l’Inde. Je le remercie pour sa coopĂ©ration », a affirmĂ© Narendra Modi samedi, lors d’un discours dans la ville de Dera Baba Nanak peu avant l’ouverture prĂ©vue du corridor. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Dieun’attend pas des chrĂ©tiens qu’ils soient insipides, ni qu’ils soient pour le monde des rabat-joie insensibles et tristes. Au contraire. Le passage de saint Matthieu qui vient d’ĂȘtre proclamĂ© et que Xavier a choisi fait suite immĂ©diatement au cĂ©lĂšbre Ă©noncĂ© des huit bĂ©atitudes. Heureux ! Heureux ! Heureux ! Huit fois ! C
10 episodes Qu’est-ce que le Salut et la Vie Ă©ternelle ? Loi naturelle et loi Ă©vangĂ©lique La moralitĂ© des actes humains Qu’est-ce que la justification ? La grĂące et le... Qu’est-ce que le Salut et la Vie Ă©ternelle ? Loi naturelle et loi Ă©vangĂ©lique La moralitĂ© des actes humains Qu’est-ce que la justification ? La grĂące et le... OCT 30, 2016 Le monde attend le passage des saints Le monde attend le passage des saints Enseignement de sr Teresa Domini pour la session de Toussaint 2016 le monde attend le passage des saints ! OCT 29, 2016 L'Eglise, mĂšre et enseignante L'Eglise, mĂšre et enseignante Enseignement de fr ClĂ©ment-Marie Domini pour la session de Toussaint 2016 l’Église, mĂšre et Seigneur a instituĂ© l'Eglise afin que sa mission soit continuĂ©e... OCT 29, 2016 La Vierge-Marie et notre participation au salut La Vierge-Marie et notre participation au salut Enseignement de Sr Marie-JosĂ©phine Domini pour la session de Toussaint. La Vierge-Marie participe Ă  un titre particulier Ă  la mission salvifique du Christ. Elle est ainsi le modĂšle... OCT 29, 2016 Le salut et les autres religions Le salut et les autres religions Enseignement de fr Joseph Domini pour la session de Toussaint 2016 les fidĂšles d'une religion peuvent-ils ĂȘtre sauvĂ©s ? OCT 28, 2016 Loi naturelle et loi Ă©vangĂ©lique Loi naturelle et loi Ă©vangĂ©lique Enseignement de sr Colombe Domini pour la session de Toussaint 2016 loi naturelle et loi bien agir ? Le bien et le mal sont-ils relatifs Ă  la personne qui agit... OCT 28, 2016 La moralitĂ© des actes humains La moralitĂ© des actes humains Enseignement de fr ClĂ©ment-Marie Domini pour la session de Toussaint 2016 la moralitĂ© des actes bien agir ? Notre maniĂšre d'agir, les actes bons que nous posons,...
HomĂ©liepour le dimanche 2 novembre. La solennitĂ© de tous les saints ne devait pas manquer d’attirer le souvenir des fidĂšles dĂ©funts, que l’Église Ă©voque chaque jour dans sa priĂšre. Elle le fixa au 2 novembre au dĂ©but du XIĂšme siĂšcle. A chaque messe, I’Eglise prie d’abord « pour tous ceux qui reposent dans le Christ (PriĂšre VERS LA NOUVELLE JÉRUSALEM Forum Catholique sous la protection de Saint-Michel Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon Japon le display PokĂ©mon Go de retour en stock sur ... Voir le deal VERS LA NOUVELLE JÉRUSALEM Enseignements Spirituels AuteurMessageStanDate d'inscription 30/08/2010Localisation QuĂ©bec, CanadaSujet Le monde attend le passage des Saints Jeu Juin 12 2014, 1446 Le monde attend le passage des SaintsLe monde attend le passage des oĂč les saints passent,Dieu passent avec saints comme pieuse rĂ©serve sur ce qui nous Ă©chappe vaut mieux qu'une Ăąpre discussion sur ce dont on est incertain" Adam de Perseigne Le monde attend le passage des Saints Page 1 sur 1 Sujets similaires» Saints RenĂ© Goupil + 1642 et Isaac Jogues + 1646 Saints du Jour» Saints du jour avec vidĂ©o Lundi 1er Novembre - FĂȘte de tous les Saints» Saints Simon le CananĂ©en et Jude ThaddĂ©e, Saints du jour» Il arrive que des saints ajoutent des souffrances Ă  d'autres saints ?» Saints Michel, Gabriel et RaphaĂ«l, Saints du jourPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumVERS LA NOUVELLE JÉRUSALEM Enseignements SpirituelsSauter vers SUjFM.
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